Compte rendu présidentiel angleterre 2011

Publié le 1 mars 2011 par lascar.sca.over-blog.com

Les Lascar outre Manche

Pschitt !!!!!!!!! Il est 16h48, nous entrons dans le vif du sujet. Partis depuis 13mn, Shrek, le Saint Bernard des espaces verts, fait sauter la petite rondelle verte (pas de Fiona) de ce merveilleux petit tonnelet de bière. Certains y vont de leur cocktail en découvrant d’autres grandes villes : Luxé, Ruffec.

17h40 : premier défi : alors que ses collègues y ont été stoppé il y a quelques centaines d’années, Mao pourra t il aller plus haut que Poitiers ? 18h20 : OUI.

Vous connaissez :’’Heureux qui comme Ulysse……’’ la suite : ‘’Malheureux qui comme ce voyageur lambda pris le tgv pour Paris dans le but de se reposer…’’ .

18h45 : séisme, dont l’épicentre se situe voiture 20. Manu (alias Maître Cochon) a fait, comme à son habitude, les choses bien. Une assiette basse calorie par personne, en vue du match du lendemain. Pour mémoire : gros grillon, rognon, rate, boudin mammouth (celui qui fait faire des pou….) et pâté marmite(celui qui fait grossir la bi….).Merci à lui, il sera au tableau d’honneur. Comme il n’y avait pas d’eau, nous fûmes obligés de sortir nos jus de raisin et de houblon. La préparation d’avant match monte d’un cran.

19h45 : arrivée à Montparnasse. Bienvenue. L’organisation est à son top, distribution individuelle de ticket de métro.

20h30 : gare du Nord. Nous partîmes 31 et nous arrivâmes 31 ; ça c’était avant le drame ou plutôt le cri dans la nuit parisienne :’’zut, zut, zut j’ai oublié ma sacoche dans le TGV’’. Notre néo lascar venait de faire ce constat sans appel, voyant son flanc droit dégagé de tout objet en bandoulière encombrant.

Notre périple anglais faisait sa première victime : Michel. Il fut pris en charge par

La SAPOBVTGV (service d’aide aux personnes oubliant leur baise en ville dans le TGV), récupération de sacoche, nuit dans un café et retour à Angoulême samedi matin.

Arrivée à l’hôtel vers 23h30, les chambres furent réparties sous le regard compatissant du réceptionniste conscient que notre groupe avait subi une perte. Avant de se coucher, par conscience professionnelle, vérification que les tireuses à bière fonctionne.

Vendredi (D.DAY) the Crounch, le little Crunch. Pour ce début de journée, je ne peux que relater ma propre expérience:

6h30 : réveil grâce à Michel qui m’a téléphoné pour me dire qu’il était 7h30 à Paris (non !)

Après avoir mis short et basket, footing d’une petite heure et étirements.

8h : petit déjeuner à base de céréales, jus de fruit et yaourt bio à 0%.

9h : British Muséum.

12h : conférence sur la paix dans le monde(en Anglais).

15h : déjeuner végétarien et relaxation d’avant match.

17h : bus, à ce sujet le trajet ne devait faire que 25 mn selon Glenn, en fait c’était du ht, il fallait entendre 1h15 ttc. Comme le chauffeur passait en même temps son permis, nous avons eu droit à un créneau de blonde (30 mn), aidé par le faible éclairage du parking (nous nous rendrons compte plus tard que c’était le terrain).

The Crounch :

Beaux comme des camions avec nos maillots orange DDE, sous les ordres de captain Glenn, nous avons fait un échauffement comme je les aime, 1mn, le temps de se regarder dans les yeux, de se parler entre homme et de dédier ce match au soldat tomber au combat gare du Nord. Les choses vont bon train (aucune allusion à la sacoche) et nos adversaires marquent sur la première attaque, là, force est de constater que l’anglais veut gagner.

Sur l’action suivante, touche à 5 mètres de leur ligne, je prends l’initiative d’une touche rapide avec mon vice préd, sous les encouragements bruyants de Jean-Mi et Philippe. Essai refusé, malgré un plongeon ‘’Ashtonnien’’, motif : un des deux protagonistes aurait eu le ventre dans les 5 mètres !!! Hum, à voir….

Le reste du match sera engagé, tampons, percussions, des remarques désobligeantes venant de la touche sur l’incompréhension de mon replis ‘’offensif’’ (un concept’’), au côté de l’arrière adverse.

Des gestes surprenants : La Gauv arrêtant un pied avec le front, Cham qui bloque un bras avec son cou, Shrek qui s’énerve et met un coup de boule à un genou(le genou gagne 3 agrafes à 0). Score final : Croydon FC 25. 15 Lascar.

Après les échanges traditionnels de cadeaux, chaque président choisi son meilleur joueur et son bouffon. Ne pouvant, par modestie m’auto proclamer c’est Simon notre Man of the Day pour ses 3 essais. Le bouffon du match reviendra, pour son irrespect présidentiel, son blocage d’un genou avec son œil, à Shrek.

Le dîner de gala fut une révélation : le recyclage de la semaine ou la garbure Croydonnoise. Quelques chants sont venus assaisonner ce plat original. Testiculos, notre légende galloise pensait que Déborah ferait le déplacement, tant pis.

Le retour s’est fait avec un chauffeur titulaire du permis et beaucoup de bruit puisque l’arrière du bus était branché sur Blondiaux FM.

Samedi : balade dans Londres, virée à Twickenham, nos cadets n’ont pas fait mieux, à noter qu’inversement à nous, le stade était mieux éclairer que le parking. J’ai appelé Pierre Camou (mon homologue à la FFR) pour lui faire part de mon mécontentement sur le jeu.

La soirée s’est faite en ordre dispersé, comme malheureusement le repas de Mao, nous avons failli perdre notre mascotte. Je n’ose pas imaginé s’il avait joué, vu la branlée que lui a mis un petit pois…….Cédric a joué les sauveteurs, ils sont désormais liés à vie et obligés de vivre 24h/24 ensemble.

Dimanche(Sunday)

12h00 : arrivée à Saint Pancras des équipes de France et Lascar. Même mine déconfite après la défaite ; les mecs en costume nous prennent en photo, nous demandent des autographes. Liévremont m’en veut et le dis haut et fort, il n’a pas aimé que je téléphone à Camou. On compare les physiques : Servat est peut être un peu plus grand que moi, sinon on est pareil, Chabal est plus poilu que Jean-Mi, nos arrières se ressemblent, the duck n’a rien à envier à Mas et nos secondes lignes sont plus costauds.

Le voyage retour sera calme, constat : les pertes humaines sont raisonnables, 3,22%.

20h07. embrassades, larmes, on se promet de s’écrire (pour ceux qui savent), une dernière photo, on reviendra.

Bises à tous, ce fût un réel plaisir.

Dominique